La maximisation de la connaissance spécifique a conduit à une paupérisation d’une culture globale et enrichissante, permettant dans une vision plus large, d’ouvrir les yeux de l’homme sur d’autres possibilités que celle qu’il ne peut plus que concevoir, au travers de la spécificité de son savoir dans lequel il s’est enfermé, par l’intermédiaire de sa technique. Les hommes se sont bornés à cultiver une parcelle d’un champ, pourtant globale, devenant des techniciens hors pairs dans leur propre sphère de compétence, au détriment d’une connaissance plus large et moins bornée répondant, malheureusement, à la qualification d’une erreur méthodologique en science. Tout se passe comme si un fermier possédant au départ un seul terrain que nous pouvons nommer « savoir global », décidait de séparer la culture de ses carottes et de ses pommes de terre pour en faire des savoirs spécifiques, opération rendue possible par la pose d’une clôture dans son unique champ de départ (le savoir glo