Que reste-t-il des années de travail passées pour devenir
un sportif de haut niveau dans une discipline conduisant aux Championnats du
Monde ou aux Jeux Olympiques si ce n’est pour finir le premier ? A vrai
dire, il nous semble que peu de sportifs auraient pour ambition de terminer
dernier lors de ces compétitions après avoir sacrifiés leurs enfances et leurs
adolescences pour y arriver.
Malheureusement, comment un sportif pourrait-il s’en sortir
lors d’une course si certains sont dopés et que d’autres ne le sont pas ? En
conséquence, après tant d’années de sacrifices, la seule solution pour palier à
ce problème est sans doute de se doper soi-même.
Si le sportif ne
fait pas cette démarche de dopage, il finira dans les derniers de ladite course et,
ce faisant, il n’attendra pas ses objectifs. Du coup, nous pouvons en déduire
qu’il existe une pression normative pour que les sportifs arrivant dans les finales de ces championnats soient tous dopés pour, disons…qu’il existe un
équilibre de dopage lors de ces courses faute de quoi, les dopés seraient
beaucoup trop avantagés face aux autres.
D’autant plus que les droits de retransmission télé
coûtent très chères et, pour rentrer dans leurs frais, les télévisions doivent
tenir le spectateur en haleine en espérant que des records olympique soient
battus et encore battus. Il y a donc également une pression qui se pose sur le
sportif de haut niveau pour que ce dernier battent des records du monde, pression
tacite ou explicite, histoire que le spectateur soit scotché devant son poste et
n’en bouge plus. Il ne serait pas étonnant qu’un système mafieux se juxtapose face
à cette nécessite de battre des records pour que les paris puissent rapporter
encore plus d’argent.
Que reste-t-il du sport dans tout ceci ? Pas grand-chose à vrai dire si ce n’est une pression normative du public présent lors de ces manifestions semblant considérer qu’un championnat du monde ou encore les Jeux Olympiques ne sont réussis que si des records tombent ! Indirectement, le public est lui-même coupable de na nécessité pour le sportif de se doper histoire que les jeux soient plus attrayant aux yeux du public.
En conclusion, nous nous trouvons dans un système
pathologique où, le public, les sportifs, les budgets télé, les paris, etc., crées toutes les conditions pour pousser aux dopages sans que nous puissions parler
encore d’une quelconque forme de réussite sportive sans le concours des
laboratoires pharmaceutiques.
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