Nous jugeons sans nous juger

On entend ici et là que les générations d’aujourd’hui ne sont plus celle d’hier. La génération Z serait « je m’en foutiste au possible ». Ce serait commettre une erreur que de ne pas prendre en considération que cette génération est le fruit de celles qui lui ont précédées et ainsi de suite.

Nous étions bien contents de découvrir « la star académie » au début des années 2000 qui eut pour caractéristique de tenir tous les pays francophones en halène quant à la suite des événements qui allait se produire dans le château. Lorsque nous voulons frapper ces nouvelles générations qui sont avant tout le fruit du porno et de la télé réalité sans oublier des jeux vidéo, n’oublions que ces choses « porno, téléréalité, jeux vidéo », sont arrivées parce que la génération X et Y le voulait au plus haut point et non parce que cela est tombé du ciel sans que nous puissions nous en rendre compte.

Il est futile de vouloir taper sur les doigts de jeunes adultes qui ne font que de nous retourner nos mains en retour des critiques que finalement nous nous adressons. La question qu’il convient surtout de se poser est de se demander où est intervenu l’état dans tout ceci ? En particulier l’état français, un état connu pour être un état gendarme mais qui prend peu de décisions allant dans le sens du bien être commun. Par-là, nous voulons dire que l’état même s’il s’en défend ou s’en défendra à une responsabilité non négligeable dans ce drame abrutissant qu’est la « téléréalité » et encore plus lorsque « canal plus » plus décide de diffuser un porno à 00:05 entre le vendredi et le samedi. L’état interdit une pensée rationnelle et tous les gouvernements sont les premiers à saquer dans l’enseignement et la justice en termes de budget, autant envoyer les gosses directement en prison. A contrario, donner du pain et des jeux pour endormir le peuple est une démarche qui fonctionnent depuis la nuit des temps.

Alors avant de faire état de grâce, jugeons nous avant de juger nos enfants.

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