Il semble exister un athéisme de classe résultant dans le fait que lorsqu’une personne est née dans une famille aisée ou relativement aisée, cette dernière ne se trouvera plus dans la nécessité factuelle de croire en l’existence de Dieu puisque, la réussite financière étant acquise pour cet individu, cela aura pour conséquence que Dieu, un dieu bienfaisant aidant sous de meilleures auspices, les hommes et les femmes, enfants et adolescents, à tenir bon face à une vie qui coute chère dans une société capitaliste et qui n’accorde que peu de pardon ; cette forme de dite croyance n’aura plus de raison d’être puisque la personne sera déjà dans un abris pécunier face au capitalisme. Cela poussera sans doute l’individu à se divertir l’esprit d’une autre façon qu’en s’interrogeant sur Dieu. Par l’athée, la question de « Dieu » étant définitivement résolue : « ce « dernier » ou cette « entité » n’existe nullement, nous, athées sommes totalement opposés aux religions que nous pensons fantaisistes ou responsables de tous les malheurs du monde ».
Suivant cette logique, au fur et à mesure de l’éducation, l’individu issu d’une classe dominante, inculquera à ses enfants une idéologie axée sur la non croyance en Dieu, relevant de la sorte de l’athéisme qui parfois se trouvera même virulente face à d’autres types de croyances – la non croyance n’étant qu’une forme de croyance prenant corps dans la négation du fait de croire en Dieu – mais, à bien y regarder, cette façon de ne pas croire en Dieu, peut tout aussi bien rendre l’individu prisonnier dans un sectarisme d’esprit aussi dangereux que celui qui nait parfois voir souvent chez les religieux pratiquants.
Il nous semble bon, qu’à la place d’axer de manière ferme la croyance ou la non croyance de l’existence de Dieu, d’opter pour une approche « médiane » : l’agnosticisme se définissant comme la volonté de ne pas se prononcer dans ce dilemme, jugeant que cette question de Dieu ne peut trouver de réponses définitives puisque rien ne garantit l’existence ou l’inexistence de Dieu, il en résulte que l’agnostique reste ouvert sur la question.
En somme, il nous semble qu’au-delà de croire ou non en Dieu, le tout est de ne pas sombrer dans un sectarisme religieux ou anti religieux en nous laissant plus d’ouverture d’esprit au travers de l’agnosticisme, cette philosophie n’est pour autant pas la panacée universelle mais ne vaut-il pas mieux ouvrir le dialogue que de se lancer dans une sorte de pugila verbale à la « qui mieux mieux ! » sur la question du monde religieux ?
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