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Croissance sociétaire, histoire d'un suicide collectif annoncé

                A voir ce que l’humanité s’offre comme image d’elle-même aux travers des journaux télévisés, des médias et de tout ce qui est porté à la vue de tous comme devant être le reflet du genre humain, il est question de se demander à quoi rime cette manie de présenter notre civilisation comme étant une chose des plus sales ayant jamais rongé le Monde contemporain ?

            Ne serait-il pas plus juste de se questionner sur la raison profonde de cette façon de nous montrer sous des auspices de mauvaises espérances et, de nous demander pourquoi nous avons ce « besoin » de nous voir nous-mêmes comme le pire des virus ou une maladie encore plus mortelle que le cancer ? Pourquoi nous jetons nous la pierre si souvent sans qu’il y ait de véritable coupable de l’autre côté de la rive ? Pourquoi l’ethnie de l’autre bord de cette rivière est forcément, la sale, la brutale, la méchante « Russie communiste » pour reprendre cette figure rhétorique, justificatif tout trouvé pour expliquer le pire de ce que nous ne sommes pas face à ce « véritable méchant » ? N’est-il pas plus raisonnable de se demander si cette guerre des doctrines et des paradigmes des différentes ethnies de notre « civilisation globalisée du genre humain », n’a pas pour fonction latente d’insuffler chez nous, simples individus, une dynamique de la peur et de la terreur « mondiale », nous rendant docile face à un « Tout » qui est conçu et instrumentalisé de façon politique pour nous réduire au silence vis à vis d’un monde extérieur sale et brutale ?

            Conséquemment à notre « peur de l’autre », abordant ce problème de l’exposition sociétaire de la violence mondiale et de la crainte que nous avons des uns envers les autres ; d’un point de vue psychanalytique, la société contemporaine n’est-elle pas en train de se suicider collectivement face à cette image peut être trompeuse mais toujours néfaste que les médias nous renvoient de nous, le genre humain ? L’histoire et l’historicité qui nous sont présentés semblent tellement « sale » que d’une manière sans doute inconsciente, il pourrait apparaitre que toute civilisation arrivant à son apogée, entraine son propre déclin par une connaissance explicite ou tacite de ce dont elle est capable en termes « du mal et du pire » au travers d’une surexposition médiatique ? Dégoutés de nous, nous finirions de cette manière par « jeter le bébé avec l’eau du bain » finissant par nous levez déprimés en nous demandant d’une façon tacite : « Qui sommes-nous pour être des gens si mauvais ? L’humanité a-t ’elle le droit de se survivre à elle-même face à sa propre histoire, faite de guerres, de tueries, de barbaries, de génocides, etc. ? », de la sorte, nous ne faisons rien pour faire changer les choses !

            Les sciences politiques ne datent pas d’hier… César disait en son temps que pour régner il faut savoir diviser ! Rassurons-nous donc les uns envers les autres, l’union fait la force et bien que le monde médiatique nous donne à penser l’inverse : l’humanité est capable de choses formidables, vous en êtes la preuve. Restons confiant et solidaire face aux politiques qui divisent…

 


 

 

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